Localisation de la compagnie : Gent
Site internet : www.laruchegent.com
Personne contact : Anne Bracke
Téléphone : 09 221 59 36 - 0498 209 703
Courriel : anne.bracke@telenet.be
Autre personne contact : Michel Quenon
Téléphone : 0497 557 874
Courriel : michel.quenon@telenet.be
Quelques mots de présentation
En 1892, quelques Gantois, amateurs d’art, fondèrent la société de «l’Union des employés» (de la Société Générale), sous la devise «Utilité, - Art – Agrément». Diverses fêtes de charité valurent à la société un renom et un succès grandissant.
Sa section dramatique dirigea son activité exclusivement vers le théâtre d’expression française et prit le nom de «la Ruche».
La Ruche présenta à Gand et dans de nombreuses villes de Flandre, des comédies, des drames et des vaudevilles.
La première guerre mondiale priva le cercle de ses jeunes éléments, mais l’activité reprit et le cercle obtint en 1922, trente ans après sa fondation, le titre de Cercle Royal.
La Ruche est la plus ancienne troupe de Belgique affiliée à la Fédération du théâtre amateur.
En 1940, les activités de la Ruche furent interrompues une deuxième fois jusqu’en décembre 1944.
Sous la direction éclairée de son président, Gaston Verbessem, la Ruche fut vite considérée comme une des meilleures troupes, disposant d’excellents comédiens dont plusieurs lauréats du conservatoire ou du studio Lissagorsky.
Se présentant au concours du Trophée Royal, la Ruche termina chaque fois parmi les quatre finalistes.
En feuilletant les coupures de presse des années 1947-48, extraites de la Flandre Libérale, de la Métropole, du Pourquoi Pas, mais aussi du Vooruit, nous revivons le spectacle donné par la Ruche pour fêter son cinquantenaire. Il s’agissait du «Légataire Universel» de Regnard.
A l’occasion du Trophée Royal de 1948 à Charleroi, la Ruche fut classée deuxième après «Le Gardenia» d’Anvers, et un critique fait remarquer que les Gantois ont obtenu le plus de points en diction, avant les Bruxellois et les Wallons !
Sous la présidence de Victor Vande Putte, de 1981 à 1993, la Ruche disposait d’une vingtaine d’acteurs. Certains y jouaient depuis 50 ans.
En 1997, la Ruche se présente de nouveau au Trophée Royal et elle est une des quatre troupes sélectionnées parmi quelques 25 inscrites.
A cette époque, on joue beaucoup de pièces de boulevard. En 1975, la pièce de Barillet et Grédy «Quarante carats» est honorée par la présence dans la salle de Monsieur Grédy. Après le spectacle, un drink réunit les acteurs autour de Monsieur Grédy.
Mais on joue aussi du plus sérieux comme une pièce d'Anouilh : «la Répétition ou l’amour puni».
Les représentations se donnent au NTG à Gand, où on nous prête la salle le lundi soir, jour de relâche. Nous pouvons aussi emprunter les décors et des machinistes professionnels nous assistent. Nous jouons trois pièces par saison, à raison d'une seule représentation, mais les 600 places du NTG sont occupées.
Depuis que Victor Vande Putte a pris sa retraite, la direction artistique est assurée par Agathe qui joue dans la troupe depuis 40 ans. Elle est déchargée des problèmes administratifs et comptables par Olympe et puis aussi par Thierry Mullens. Ce sont des professionnels qui assurent la mise en scène. Yves Legrand qui gèrait les décors est maintenant remplacé par Stéphane Storme.
C’est dans la salle du Cercle Artistique et Littéraire que la Ruche donne ses spectacles et il est amusant de constater que déjà au début du vingtième siècle, ce même cercle applaudissait le jeune Gaston Verbessem qui faisait ses débuts sur les planches.
Un de nos metteurs en scène nous a fait connaître et jouer une pièce de Noël Baye «Berceuse à trois voix». C’est ainsi que nous avons rencontré cet auteur-metteur en scène qui non seulement nous dirige très souvent, mais est aussi devenu un ami et conseiller. Il nous a amené une équipe de professionnels dont nous suivons les judicieux avis pour nos décors et nos éclairages.
De nos jours le Cercle Royal Dramatique la Ruche essaye de maintenir le flambeau en s’efforçant d’offrir à son public un théâtre d’expression française de qualité. Le répertoire s’est actualisé. Notons les pièces de Cooney, «la Salle des profs» de Liliane Wouters, «Indépendance» de Lee Blessing, plusieurs pièces de Loleh Bellon, celles de Robert Lamoureux, une de Laurent Ruquier, etc.
Mais ce qui reste intact, c’est l’enthousiasme des acteurs, même si certains soirs il est dur d’aborder une répétition après une journée de labeur professionnel. Et surtout cette merveilleuse solidarité des coulisses, où chacun s’oublie pour participer au succès général en aidant, soutenant, partageant le trac et finalement en recueillant les applaudissements.
Des anciens nous ont quittés, mais nombreux sont les nouveaux talents qui se présentent.
Maintenant la présidence de la Ruche est assurée par Annie Vleurinck assistée de Anne Bracke, Thierry Mullens et Stéphane Storme.
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