La Culotte
de
Jean Anouilh
Mise en scène : Frédérique Panadéro
Petit Théâtre (CCJ), Rue Docteur Leemans 8 à 1082 Berchem-Sainte-Agathe
décembre 2011 - janvier 2012
... A propos de La Culotte
L’homme (“l’homme” : l’être humain, car la femme est aussi “l’homme”) est né pour faire un couple qui a toujours été difficile ; pour vivre en harmonie avec son instinct et son corps (ce qui est également difficile depuis toujours), en harmonie avec les bêtes et les arbres ; pour élever du mieux qu’il peut (et il peut peu) les enfants qu’il a faits. Il a toujours depuis la nuit des temps préhistoriques, appliqué des petites formules empiriques, plus ou moins heureuses, pour résoudre les différents problèmes insolubles de sa condition. Et jusqu’à nos jours — où la pensée n’était pas devenue obligatoire comme la culture — il n’en avait pas fait un plat.
Dieu me garde — et il m’a finalement, et je l’en remercie, gardé de beaucoup de choses au cours de ma longue carrière — d’avoir écrit une pièce sur le “féminisme”.
Mesdames, rangez vos bombes et vos épingles à cheveux vengeresses : je n’ai voulu que vous faire rire avec “nous”, si ce “nous” n’est pas trop phallocrate.
Mais c’est aussi une entreprise difficile, Molière l’a dit avant nous.
La gaudriole — la gaudriole gauloise — a toujours été depuis le Moyen Age l’arme absolue des français contre le diable. Les plaisanteries sur le sexe ont toujours fait rire les français quoi qu’aient pu leur apprendre d’affreux sur eux-mêmes, Freud.
Extrait de “Le Problème” - L’Avant-Scène - mai 1979
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