Ferdinando
de
Annibale Ruccello
Mise en scène : Roger Macharis
Salle Molière, rue d'Aumale 2 à 1070 Anderlecht
octobre - novembre 2008
1870, tout semble immuable dans cette villa délabrée des environs de Naples où s’est retirée du monde la baronne Clotilde avec Gesualda, une cousine pauvre qu’elle martyrise. Seul souffle de vie, la visite quotidienne du curé du village, cultivé mais pervers.
Un huis clos entre trois personnages troubles, pétrifiés dans leurs habitudes et leurs mesquineries. Soudain, arrive le neveu, Ferdinando, l’ange providentiel, souffle de vie, qui va s’immiscer dans cette intimité figée, séduire les deux femmes et le curé et tout ébranler. Ange ou démon ?
Œuvre baroque à plusieurs niveaux, ce chef-d’œuvre de la comédie napolitaine sur la fin d’une époque et la naissance d’une nouvelle symbolisée par Ferdinando joue avec l’illusion, les apparences trompeuses et la confusion des valeurs. A ne pas manquer.
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